Arthur : Mes parents ont démarré cette entreprise il y a 40 ans.
Lors de la création de la marque, le Bonheur des Dames proposait des paniers garnis de savons et produits de bain.
Le Bonheur des dames a ensuite évolué au cours du temps et nous sommes allés sur le marché de la broderie.
Elle s’est beaucoup développée dans les années 80, quand la mode est passée du canevas brodé avec de la laine au point compté brodé avec du mouliné de coton.
Nous vendions également un grand nombre de kits de broderie. Par la suite, la broderie et le point de croix ont pris le relais sur les canevas.
Avant, en France, il y avait plus de 6 000 merceries dont 400 distribuaient nos produits. Au fur et à mesure, le nombre de merceries s’est considérablement réduit. Maintenant, il n’en reste plus que quelques centaines.
En France, nous sommes connus dans notre domaine. Nous exportons de plus en plus, notamment au Japon ou en Chine. Nous avons 1 200 modèles proposés aux clients.